René BENOIT “Parolier”
Ils étaient de bons amis au talent immense
Connus sous le nom de chantre de la négritude
Ils se dirent vendeurs de la nouvelle semence
De leur vie ils bannirent toutes les incertitudes
Jamais ils ne cherchèrent dans le sable leurs traces
Leurs terres, leurs frères, le pays, jamais n’ont renié
De l’espérance, ils en avaient fait un grand espace
Leurs combats ils menèrent avec leurs propres deniers
Aucun homme sur terre ne se prétend immortel
Pourtant l’un d’entre eux le fut dans son habit vert
Et convaincre les siens de laisser la tutelle
Et de jeter les vieux principes au diable vauvert

Il avait intégré l’académie du verbe
Lui, si petit, parmi les autres devint plus grand
Ne passa pas sa vie à citer des proverbes
Convainquant les frères qu’ils n’étaient pas migrants

Avec ses amis il donna au peuple noir
Ses lettres de noblesse enfouies dans la savane
Sur la flamme de la vie supprima l’éteignoir
Dirent aux chameliers de reprendre leurs caravanes

Le petit homme, de son pays devint Président
Cherchant dans le sable l’âme de ses vaillants ancêtres
De la peine des siens il fut le confident
Désirant que les hommes et leurs cultures s’enchevêtrent

En compagnie des frères, il parcourut le monde
Les plus grandes facultés leur ouvrirent leurs portes
Bannissant devant tous l’appellation Tiers-Monde
Sans relâche, les mots du cœur ils colportent

Résonnez, coras et ékontings. Roulez djembés
Battez dunumbas ainsi que vous kenkenis
Et vous, joueurs de balafon, en cadence frappez
Faites monter les chants du griot au paradis


Magnifique page !
En avant la musique, que les notes s’envolent et que les tambours résonnent sur la savane et sous la forêt
Bravo Monsieur Jaime Mantir !
Bonsoir Joreg
J’ai mis un lien sur ton blog pour :
Chant pour l’âme de l’Afrique
en cliquant sur ta signature en bas.
A+ Jaime